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Je suis soulagé de poser les pieds sur l’île de Dominique, après une traversée en bateau éprouvante, ponctuée des bruits et odeurs des estomacs révoltés de certains de mes compagnons de voyage… On a croisé une épave de ce qui semble être un petit voilier ou un jet-ski ; le ferry cherchera en vain d’éventuels naufragés pendant quelques minutes.
La Dominique est un état indépendant, membre du « Commonwealth », situé presque à égale distance entre Guadeloupe et Martinique. La langue officielle est l’Anglais, mais on parle aussi un créole (tirant plus sur l’anglais que celui de Guadeloupe). L’île ayant été française par le passé, on trouve beaucoup de noms de lieux (Roseau, Trois Pitons, …) et de noms de famille à consonance française.
L’île est moins développée que ses soeurs francophones (70 000 habitants seulement), ce qui laisse la part belle à une nature sauvage et magnifique.
L’hôtel de mon premier séjour accueille des touristes pour des excursions de plongée ou de découverte de dauphins ou cétacés, c’est dur d’être le seuil à devoir travailler !
D’immenses paquebots viennent déverser leurs flots de touristes qui s’engouffrent dans des jeeps et vont parcourir la vallée de Roseau pendant 2-3 heures avant de ré-embarquer. A leur retour chez eux, ils pourront dire à leurs proches : j’ai « fait » la Dominique…
Lors de mon 2e voyage, je ne passe pas inaperçu avec tout le matériel nécessaire aux investigations, notamment une longue perche bien encombrante ! Heureusement, le temps est beaucoup plus clément et la mer beaucoup moins agitée, ce qui me permet d’aller sur le pont du ferry et de prendre quelques photos :
Basse Terre
Marie Galante (la « galette », toute plate)
Les Saintes
A terre, j’endosse le rôle de chauffeur, au volant d’une vieille Toyota RAV4. J’achète un permis de conduire local au moyen de quelques dollars caribéens. Il faut s’habituer au volant à droite, à la conduite à gauche et aux routes de montagnes aux fortes pentes où l’on est bien content de conduire un 4×4 !
La conduite est particulièrement difficile à Roseau, avec ses rues étroites et bondées, et sa signalisation inédite. Heureusement les autochtones restent calmes et indulgents même en cas de circulation en sens interdit…
Dans ce pays si escarpé, les pluies donnent vite naissance à des crues impressionnantes.
On hésitera un moment avant d’engager la voiture sur le gué !
La vallée de Roseau offre des paysages grandioses
On aperçoit au premier plan le village de Trafalgar, avec derrière le site du forage de réinjection géothermique.
C’est une vallée à forte activité géothermique (c’est d’ailleurs la raison de notre présence ici : étudier l’impact sur l’environnement d’un projet d’exploitation des ressources géothermiques) et on peut le constater de visu (et le sentir!) avec ces fumerolles :
On peut profiter de ces eaux chaudes sulfurées, qui parait-il sont bienfaisantes pour la peau, en quelques bassins aménagés pour la baignade, comme au SCREW. Et c’est vrai qu’on en ressort tout régénéré.
Le relief escarpé a créé de belles cascades
Chutes de la rivière Roseau |
Chutes de la rivière Trois Pitons |
On rencontre de nombreux lacs d’origine volcanique. En montant sur les hauteurs de Laudat, en limite du parc national très protégé de Morne Trois Pitons, on tombe sur un petit coin d’Ecosse, froid et brumeux à souhait, le « Freshwater Lake ».
Il est déjà temps de prendre le bateau du retour. L’attente de l’embarquement paraît moins longue grâce à la beauté du paysage
(merci Papa pour la retouche photo!)
Album photo :
Dominique |
Maciolek
27 mai 2018 at 0 h 32 min
sujet tres interessant et plein de bonnes infos.
Mennella
3 juin 2018 at 15 h 55 min
bravo pour votre site, bonne continuation