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Mes 5e et 6e missions au Bénin (novembre-décembre 2009 et avril-mai 2010) se déroulent principalement dans les environs de Bassila (Donga) et Adja-Ouéré (département du Plateau), même s’il y a aussi des escales dans les villes de Djougou, Porto-Novo et Cotonou.
Mais que ça a été compliqué d’arriver à Cotonou! En effet le volcan islandais au nom à coucher dehors (Eyjafjallajökull) a fait des siennes et a craché des tas de cendres qui ont cloué au sol les avions européens pendant plusieurs jours. Mon vol a d’abord été reporté, puis au moment de reprendre l’avion quelques jours après, j’apprends au guichet que je suis en surbooking. Finalement je peux quand même y aller et m’engager dans la queue des contrôles de douane et de sécurité. Si vous pensiez comme moi qu’une fois dans cette file vous étiez assuré de pouvoir prendre votre avion, détrompez-vous !
En effet, comme on est à Roissy, la file est incroyablement longue. Quand je finis par arriver à l’embarquement, la porte est close. L’avion est encore là mais je ne peux pas passer… On me dit que ma valise est en train d’être débarquée. Alors que je suis juste là, prêt à embarquer ! Ma valise est finalement débarquée et j’aurai bien du mal à la retrouver dans les méandres de l’aéroport. Ensuite, bien sûr, Air France et Aéroports de Paris se rejettent la faute pour mon défaut d’embarquement. Après d’âpres négociations, j’obtiens quand même le droit de revenir prendre le vol du lendemain, sans frais supplémentaire (encore heureux!)
Je gagne juste le droit de passer une nuit fabuleuse dans un hôtel au pied des pistes. Et finalement, le lendemain, tout se passe bien.
Une fois enfin arrivé, le but de mon travail est d’aider les villageois à préserver la qualité de l’eau qu’ils boivent. Cette eau provient de nappes souterraines captées par des puits ou des forages. Comme ces ouvrages sont souvent implantés dans les points bas, les pollutions ruissellent jusqu’à eux, s’infiltrent et se retrouvent dans l’eau puisée. On tente d’instaurer des périmètres de protection autour des ouvrages, ou nulle activité polluante ne sera autorisée.
Pour certains villageois, l’eau est une bénédiction envoyée par les ancêtres, il est donc inconcevable qu’elle soit souillée et puisse transmettre des maladies. Schémas à l’appui, nous tentons d’expliquer quel chemin parcoure l’eau puisée dans les puits, et comment elle peut se charger en polluants chimiques mais surtout bactériologiques.
On utilise les moyens du bord pour la partie théorique
Dans le département du plateau, les habitants sont attentifs aux conseils pour la protection de leurs captages d’eau
A Bassila (Donga) aussi, on est très concerné par le sujet
Puis on amène des représentants de la population voir les captages et les pollutions qui peuvent les affecter. C’est très coloré !
A Bassila et Adja-Ouèrè, on évalue les risques de pollution potentiels et l’état de protection du captage avec le maire et la population. Cherchez l’intrus!
A Porto-Novo, on réalise des essais de pompage pour connaître les caractéristiques de la nappe qui alimente la ville en eau
La ville a beau être la capitale officielle du Bénin, elle reste tout de même très rurale, du moins dans certains quartiers
En fin de mission, le Partenariat National de l’Eau du Bénin organise une information sous la forme de petits sketchs à Djomon, avec le slogan « l’eau c’est la vie! »
Répétez avec moi : l’eau c’est la vie !
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Louis Montres
2 août 2022 at 8 h 52 min
superbe article, le projet est plus que respectable ! félicitations 🙂