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Je vous propose aujourd’hui des images de Guadeloupe un peu différentes des habituels plages et palmiers.
L’ancienne sucrerie de Grosse Montagne est fermée depuis 1994, seules les chauves-souris (et les photographes) la fréquentent désormais !
D’après guadeloupe-tourisme.com, le groupe industriel de Grosse Montagne démarra à la fin du XIXè siècle par une distillerie, succédant aux habitations-sucreries et aux ateliers privés. En 1925 fut ajoutée une importante unité sucrière. Planteurs et habitations alentour (Merlande, Caféière, Douillard) y apportaient leur récolte.
L’usine broya jusqu’à 250 000 tonnes de canne par an produisant aussi les rhums Charles Simonet. La concurrence internationale et des difficultés de gestion provoquèrent hélas la cessation d’activité définitive de l’usine.
Sa fermeture a profondément marqué la population lamentinoise, attachée à son héritage ouvrier.
L’usine de Grosse Montagne est située le long de la route allant de Prise d’Eau à Lamentin, au niveau de Desbonnes. Elle occupe les 2 côtés de la route.
Par contre, changement de décor derrière l’usine délabrée, le paysage paraît déjà plus tropical !
Les bâtiments côté Ouest sont verrouillés mais, depuis quelques mois, il est possible de s’aventurer dans les bâtiments Est.
On y constate que la nature reprend vite ses droits
L’usine est maintenant ouverte aux 4 vents
Encore combien de temps avant que la végétation ne recouvre tout ?
Amas de tôles et de métal attendent de s’abattre sur le visiteur imprudent
Sur les murs encore debout, les peintures murales résistent encore à l’usure du temps
celle-ci date de 1990, soit quelques années avant la fermeture définitive de l’usine
et certaines fleurissent comme par enchantement :
Les constructions humaines vivent puis meurent, mais la lune continue à briller !
Luttant indéfectiblement contre la décrépitude, un homme continue d’entretenir les abords de l’usine…
Certains trouvent visiblement l’inspiration biblique au contact de l’usine…
D’autres se contentent d’habiller les murs
Après la sortie de l’usine, en grimpant sur les collines avoisinantes, on aperçoit l’usine (ou ce qu’il en reste)