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Humidité extrême à Doha

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Liens rapides :

Intense brume

Centres commerciaux extravagants

Au centre-ville de Doha

Dans le désert

A l’aéroport

Carte des lieux visités

 
Après la chaleur extrême du mois de juillet 2024, voici l’humidité extrême du mois d’août 2025 ! Il fait quelques degrés de moins qu’en juillet de l’an dernier, par contre le pourcentage d’humidité explose ! Du coup la sensation de chaleur est encore plus forte.

 

Intense brume

Pendant quelques jours, la très forte humidité combinée aux particules fines et au sable génère une énorme brume. On distingue à peine les gratte-ciels.
On distingue à peine les gratte-ciels

Depuis la fenêtre de ma chambre de l’hôtel Velero, on peut constater la différence de visibilité avant et pendant l’épisode de brume :
Avant la brume

Pendant la brume

(les photos sont prises à la même heure à 2 jours d’intervalle.)

 

Centres commerciaux extravagants

Avec ma collègue Maryline, on occupe nos soirées en faisant un petit tour des centres commerciaux extravagants de Doha. C’est à peu près la seule activité possible au vu de l’humidité.

Place Vendôme

On commence par Place Vendôme, déjà visitée lors des deux précédentes missions. Les « Dancing fountains » se réveillent toujours toutes les heures, mais de façon moins spectaculaire que l’an dernier…
Les Dancing fountains à Place Vendôme

A l’intérieur, il y a une gigantesque coupole.
Coupôle de la Place Vendôme

Après la climatisation à l’extérieur et les énormes gaspillages d’énergie, on n’est pas étonné de trouver encore des pailles en plastique dans nos boissons.
Paille en plastique

Villaggio Mall

On découvre aussi Villaggio Mall, où Venise a été recréée en intérieur…
Bien sûr les gondoles sont de la partie.

Gondoles au Villaggio Mall de Doha Gondoles au Villaggio Mall de Doha

Comme à Place Vendôme, le centre aligne les noms ronflants : Dior, Dolce & Gabbana, Gucci, Louis Vuitton, Bulgari, Cartier… Mais il y a également des boutiques et des points de restauration abordables. Il y a même une patinoire ! Du coup, la foule est cosmopolite. Qataris et non-qataris s’y croisent.
Villaggio Mall

Il y a quelque chose d’anachronique à voir ces burqas dans ce centre commercial si moderne.
Villaggio Mall

Al Hazm Mall

A Al Hazm Hall, on est accueilli par une réplique en plastique de la pyramide du Louvre.
Réplique de la pyramide du Louvre

Le centre est entièrement construit en marbre de Toscane. La porte d’entrée est monumentale.
Porte d'entrée de Al Hazm Mall

Certaines parties du centre commercial sont quasi-désertes.
Partie quasi-déserte du centre commercial Al Hazm Mall

Les parties occupées ne le sont que par des Qataris (hommes en blanc, femmes en noir). On détonne et on ne se sent pas trop à notre place, l’ambiance est bizarre ! Aucune boutique n’affiche de prix, on imagine qu’ils sont stratosphériques…
A l'intérieur du centre commercial Al Hazm Mall

 

Au centre-ville de Doha

C’est la première fois que je passe un week-end au Qatar. ça va être l’occasion de visiter le centre-ville de Doha et le désert de dunes au sud du pays, en faisant fi de la chaleur humide.

Falcon Souq

La première étape de notre visite du centre-ville est Falcon Souq, le marché aux faucons. Le faucon, oiseau national de la nation, est très prisé au Qatar. Il y a même un hôpital aux faucons géré par le gouvernement, qui soigne et guérit les faucons blessés.
Falcon Souq

Certains faucons peuvent valoir plusieurs dizaines de milliers de dollars.

Faucon Faucon Faucon

Sur le chemin vers le souq Waqif se trouve l’enclos des dromadaires de la garde royale. Notre guide les envie car ils défilent juste deux fois par jour et peuvent se reposer le reste du temps. Ils ont même droit à des ventilateurs.
Dromadaires de la garde royale

Souq Waqif

Déjà visité lors de ma première mission en février 2024, ce souq m’avait laissé une étrange impression d’artificialité avec trop peu de cohue, trop peu de bruit, trop peu d’odeurs, trop peu de saletés… eh bien c’est encore pire en août 2025 puisque la chaleur et l’humidité font fuir le peu de monde qui le fréquente quand le climat est plus clément. Résultat, le souq est quasi-désert !
Souq Waqif

Souq Waqif

Souq Waqif

Les boutiques sont pourtant bien ouvertes. Je trouve du safran d’Iran (le meilleur) à un prix raisonnable.

Je tente d’acheter aussi du parfum d’oud mais le prix est prohibitif (plus de 1200 riyals qatariens soit plus de 300€ le flacon).
Le oud est produit par un arbre tropical (de genre Aquilaria) d’Asie du sud-est lorsqu’il est infecté par des champignons. L’arbre infecté réagit en produisant une résine rare et précieuse, le bois de oud (appelé aussi bois d’agar, bois de gélose, calambac, aloès ou gaharu). La résine d’oud est de ce fait très rare et très chère (jusqu’à 40 000 euros le kg). En conséquence, les arbres Aquilaria sont surexploités et menacés d’extinction…
Avec sa note olfactive boisée, le oud est utilisé depuis des siècles à des fins médicinales et spirituelles. Dans la tradition islamique, le oud occupe une place de choix. Il est souvent mentionné dans les hadiths (paroles du Prophète Muhammad) comme étant l’un des parfums du paradis. Le Prophète lui-même utilisait et recommandait l’usage du oud, le considérant comme purifiant et bénéfique. Profondément enraciné dans les traditions arabes, adoré depuis des siècles, le oud symbolise richesse et spiritualité.

Je trouverai du parfum oud au Hameed Hamad Taryam Perfumes Store en face du souq pour une dizaine d’euros, mais à ce prix ce n’est à coup sûr pas du vrai. En effet, il existe de « faux ouds », composés avec d’autres notes boisées naturelles ou de synthèse comme le cèdre, le santal, le vétiver, le patchouli ou l’encens.

J’ai pris deux flacons différents. Je découvrirai ensuite que l’un est fabriqué aux Emirats Arabes Unis, et l’autre… en France.

Parfum oud Parfum oud

Au carrefour des deux principales rues du souq se trouve le « Pouce » (en français dans le texte), oeuvre du sculpteur français César (César Baldaccini).

Statue du Pouce de César Statue du Pouce de César

De l’autre côté de la rue Grand Hammad Street se trouve la mosquée et centre culturel islamique Fanar, avec son minaret en forme de spirale. On le voit de loin la nuit avec son éclairage jaune.
Fanar Islamic Cultural Center

Musée national

Egalement déjà visité, lors de ma deuxième mission en juillet 2024, le musée national est cette fois en rénovation. Certaine salles sont fermées, toutefois on peut toujours y admirer des bijoux en perles du Qatar
Couronne en perles du Qatar

et de nombreux sabres.
Sabres

Place de la coupe du monde

Le long de la corniche se trouve Al Bid’ ash Sharqiyah, la place où étaient hissés les drapeaux de tous les pays participants à la Coupe du Monde de Football 2022 (à ne pas confondre avec la Place des Drapeaux un peu plus au sud, où se trouvent tous les drapeaux des pays ayant une représentation diplomatique au Qatar). Aujourd’hui, les drapeaux ne sont plus là mais il reste leurs socles.
Socle du drapeau de la France

Le sablier qui décomptait le temps restant jusqu’au démarrage de la Coupe du Monde est toujours là, faisant face à la skyline.
Sablier et skyline

Depuis cette place qui forme une sorte de petite péninsule prolongeant la corniche, le logo de la Coupe du Monde cotoie le Musée d’Art Islamique…
Logo de la Coupe du Monde 2022

… et la skyline.
Logo de la Coupe du Monde 2022

Cette skyline est vraiment réussie. C’est la première fois que je la vois bien de jour (c’était de nuit lors de la première mission).
Skyline

On sent qu’il y a eu de la réflexion et de la planification, et que les urbanistes et les architectes ont bien travaillé pour que le quartier de West Bay, composé de nombreuses rues, propose un alignement parfait vu depuis la corniche, de l’autre côté de la baie.
Skyline

Des bateaux « traditionnels » permettent de faire une petite excursion dans la baie, pour un prix loin d’être modique.
Skyline

Laissant la skyline sur la gauche, on voit à droite le port, le Musée d’Art Islamique et le quartier de Mina District.
Doha harbour

Katara cultural village

Le «village culturel» de Katara a ouvert en 2010. Il s’étend sur près de 100 hectares, avec une trentaine de bâtiments, et un dédale d’allées pavées voulant évoquer un souk oriental médiéval.

Katara Mosque
Située au coeur du village culturel, la mosquée Katara a été conçue par une femme, l’architecte turque Zainab Fadil Oglu. L’extérieur de la mosquée est pavé de mosaïques scintillantes turquoises et violettes.
Katara Mosque

Katara Mosque

Katara Mosque

Pigeon Towers
Juste à côté de la mosquée se trouvent les Pigeon Towers. Ces pigeonniers, dont la conception remonte à plusieurs millénaires, peuvent abriter des milliers de pigeons. Ils ont été conçus pour collecter les fientes des pigeons, utilisées comme engrais.

Pigeon Towers Pigeon Towers

Galeries Lafayette
De l’autre côté de la mosquée Katara se trouve le grand complexe des Galeries Lafayette, visible de loin grâce à son dôme.
Galeries Lafayette

Galeries Lafayette

La rue qui traverse le complexe est climatisée !
Galeries Lafayette

Galeries Lafayette

A l’intérieur, c’est évidemment très luxueux.
Galeries Lafayette

Galeries Lafayette

Toute cette débauche de béton, de luxe, de climatisation pour… personne. Le centre est désert. Selon le journal Libération en 2019, la fréquentation de l’ensemble du village culturel Katara n’est pas très importante et serait en baisse : «Tous ces espaces sont déserts et comptent plus d’employés que de visiteurs». C’est l’impression que nous ont laissé beaucoup de sites à Doha… Gageons qu’il y a un peu plus de monde quand le climat est plus clément !
Galeries Lafayette

Dans la voiture, en partant vers l’île de la Perle, on passe devant l’entrée principale des Galeries, et on aperçoit à gauche une partie de l’énorme paquet cadeau. Tout un concept…
Galeries Lafayette

The Pearl island

La Perle est une île entièrement artificielle dont la construction a commencé en 2007, ayant coûté 15 milliards de dollars (contre 2,5 milliards prévus). Notre chauffeur pakistanais nous explique que c’est l’un des rares endroits au Qatar où un étranger peut acquérir un logement (on comprend que l’île étant artificielle, elle n’a pas été bénie par le Prophète). L’île est parfois appelée la « Côte d’Azur arabe » ou la « Riviera arabe ». Les constructions y sont modernes, élégantes et luxueuses.

A l’entrée de l’île se trouve une grande et très belle mosquée blanche, la mosquée Sheikh Hamad Bin Jassim Al Thani. Inaugurée fin 2023, elle allie architecture islamique traditionnelle et style contemporain.
Mosquée Sheikh Hamad Bin Jassim Al Thani

Vers le centre de l’île, le quartier Qanat s’inspire de Venise avec ses édifices, ses canaux et ses ponts colorés.
Quartier Qanat

La Parisienne

On se restaure dans une boulangerie-patisserie-snack d’inspiration française, la « Parisienne ». Kitsch à souhait !
La Parisienne

La Parisienne

Museum of Islamic Art

Le soir, on va manger une patisserie Lenotre au Musée d’Art Islamique. Le rapport qualité / prix du gâteau n’est pas très avantageux mais on le mange devant la skyline… qui n’est malheureusement visible que derrière une vitre.
Patisserie Lenotre

Il est trop tard pour visiter le musée
Musée d'Art Islamique

mais il nous reste la vue sur la corniche,
Vue sur Doha centre depuis le parvis du Musée d'Art Islamique

la skyline
Skyline vue depuis la parc du Musée d'Art Islamique

et le parc MIA.
Dans le parc MIA

 

Dans le désert

Mesaieed

Avant d’arriver dans le désert, il faut prendre la route du sud et passer par la cité industrielle de Mesaieed, bâtie par Qatar Energy. La ville est le siège des industries qataries de traitement du gaz, de raffinage, de pétrochimie et de métallurgie. On y croise des zones industrielles à perte de vue. C’est a priori interdit de prendre des photos mais en voici une prise depuis la fenêtre du véhicule qui nous amène dans le désert.
Mesaieed Industrial City

Dromadaires

Afin de mieux connaître les conditions de vie des bédouins, on fait une petite promenade en dromadaire. Dieu que c’est inconfortable ! Les dromadaires montent la dune au pas mais ils doivent être pressés de rentrer dans leurs pénates et accélèrent quand ils redescendent ! Je suis soulagé de rejoindre la terre ferme…

Maryline et Thierry sur leur dromadaire Maryline et Thierry sur leur dromadaire

Maryline et Thierry sur leur dromadaire

Lagune

On remonte ensuite dans notre 4×4, dont les pneus ont été dégonflés afin de mieux adhérer dans les dunes de sable. Notre chauffeur en profite pour faire une séance de « dune bashing », où il escalade les dunes puis se laisse glisser dans les pentes.
Dunes

Dunes

Après quelques frayeurs, on arrive à une lagune.
Lagune

Lagune

Lagune

Lagune

Inland sea beach

Enfin, toujours sous un soleil de plomb,
Le soleil tape sur le désert

on arrive au Khor Al Adaid, la « mer intérieure », une baie enclavée entourée de dunes.
Le soleil tape sur le désert

Les locaux y pratiquent la pêche.
Pêcheurs

Pêcheurs

On aperçoit l’Arabie Saoudite, de l’autre côté de la baie.
Montagnes d'Arabie Saoudite de l'autre côté de la baie

Sur la route du retour à Doha, on fait une pause rafraichissante au Regency Sealine Camp.
Regency Sealine Camp

Regency Sealine Camp

 

A l’aéroport

Le jour du départ, on part au petit matin rejoindre l’aéroport international Hamad. On laisse derrière notre hôtel Velero avec qui le soleil joue à cache-cache.
Le soleil joue à cache-cache avec l'hôtel Velero

Arrivés à l’aéroport, on tombe sur deux symboles du Qatar : le faucon (juste à l’extérieur de l’aéroport) et l’espèce d’ours jaune au beau milieu de l’aéroport. Créé par l’artiste suisse Urs Fischer, cet ours en peluche jaune géant avec sa tête à l’intérieur d’une lampe de bureau est sensé ajouter « une touche ludique au design épuré et moderne de l’aéroport ».

Statue de faucon Teddy, ours de lampe

L’aéroport de Doha est un habitué des distinctions de meilleur aéroport du monde, décerné par Skytrax, l’organisme britannique de notation spécialisé dans le secteur aérien. Mais en 2025, c’est l’aéroport Changi de Singapour qui a remporté le titre suprême, notamment grâce à son nouveau jardin tropical. Qu’à cela ne tienne, l’aéroport de Doha a aussi maintenant son jardin tropical… Suffisant pour repasser en tête en 2026 ?

Jardin tropical de l'aéroport Hamad de Doha Jardin tropical de l'aéroport Hamad de Doha

Cet aéroport est vraiment plein de surprises. On y croise aussi des animaux de la savane qui font du vélo (oeuvre des sculpteurs Gillie et Marc).
Pêcheurs

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