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Mayotte est la seule des 4 îles de l’archipel des Comores qui ait choisi de rester française. Ni TOM ni DOM, c’est une « collectivité départementale » sur la voie de la départementalisation. A Mayotte on est en France, à voir les enseignes des bâtiments de Mamoudzou (Conseil Général, La Poste, …) mais dehors c’est incontestablement l’Afrique ! Chaude, colorée, bruyante et festive. Mayotte, c’est tout petit (on fait le tour de l’île en quelques heures en voiture) mais des paysages et des rencontres inoubliables…
Mayotte, il faut d’abord la mériter ! Pour arriver là, c’est un peu le parcours du combattant, près de 24h de voyage à bord de presque tous les moyens de locomotion possibles (j’ai réussi à éviter le cheval) : d’abord le train pour arriver à Paris, les pieds pour rejoindre la Gare du Nord, puis l’infâme RER pour rallier l’aéroport de Roissy. Ensuite, 10 heures d’avion jusque Saint Denis de la Réunion, repassage par la douane et le scannage des bagages, qui prend toujours des plombes ici, montée à bord d’un 2e avion qui nous amène à Dzaoudzi, à Mayotte mais sur Petite Terre, de là il faut choper un taxi pour l’embarcadère, attendre la barge qui va nous amener à Mamoudzou, sur l’île principale. Ensuite, re-taxi jusqu’à la destination finale.
Je suis là pour le boulot : je dois rencontrer des personnes du Conseil Général et de la Direction de l’Agriculture et de la Fôret, tous basés à Mamoudzou, le chef-lieu de l’île. Mais lors de mon premier séjour mon hôtel est à Trévani, à une quinzaine de kilomètres au nord, et aucun des pourtant nombreux taxis de Mamoudzou ne veut m’y conduire, car c’est trop loin pour eux. La localisation n’est donc pas top pour le boulot, par contre pour la plage c’est génial avec la mer juste en bas de ma chambre, avec sa plage de sable volcanique tout noir.
Les prochains séjours se dérouleront à Mamoudzou, pas loin de l’embarcadère, ce qui permettra de raccourcir un peu le périple. Mamoudzou est la plus grande ville de l’île, et avec ses 40 000 habitants concentre un bon quart de la population totale, en forte extension de part le démographie galopante et l’immigration sauvage des Anjouannais qui traversent les quelques 80 km d’océan à bord de leurs fragiles kwassa-kwassas bondés. On trouve de tout à Mamoudzou : administrations, commerces, banques, hôpital et la plus grande maternité de France. Mais le meilleur de Mayotte se trouve en dehors de Mamoudzou :
Au nord, on passe de la baie de Longoni à la pointe de Bandraboua, puis à la baie d’Handréma.
De là, on aperçoit les îles Choazil et l’ilot de Mtsamboro.
En continuant vers l’ouest, les paysages sont toujours aussi superbes !
A N’Gouja, au sud de l’île, on profite de la plage, de la végétation et on peut nager au milieu des tortues, qui nagent tout tout près de la plage.
Puis on admire le Mont Choungui :
et la baie de Kani :
Sans oublier Petite Terre, en face de Mamoudzou :
Un week-end, je participe à une sortie en mer, mais il fait un temps breton ! On voit quand même des dauphins et une baleine, qui finira par passer sous notre bateau…