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Le dépaysement commence dès l’avion de la compagnie Ethiopian avec ces curieux et jolis caractères cursifs éthiopiens (écriture amharique)
On fait escale en Ethiope à Addis-Abeba, dans un aéroport construit par les Chinois qui est un énorme hub pour tout le trafic aérien en Afrique de l’Est.
J’envie ces personnes qui sont capables de dormir n’importe où, moi j’en suis incapable !
Après quelques heures de vol on est enfin en vue de Lubumbashi, l’ancienne Elisabethville des Belges, chef-lieu du Haut-Katanga une région au fort potentiel minier.
Lubumbashi est une ville très plate bâtie autour du lac Kipopo.
La bière locale est la « SIMBA », ce qui veut dire « lion » en swahili
Le séminaire de la Banque Mondiale auquel nous participons ne nous laisse qu’une demi-journée pour nous balader dans les rues. On a le temps de marchander au fameux marché aux minéraux de Lubumbashi, où on peut acheter des bijoux faits avec des pierres extraites des mines locales
On passe devant la cathédrale. Il faut se cacher pour faire des photos car les locaux n’aiment pas ça visiblement !
En face se trouve le bâtiment « HYPNOSE », en cours de construction par les Chinois
Il faut déjà rentrer et embarquer à l’aéroport international de la Luano. En 30 ans de voyages autour du globe, je peux dire que j’ai vu un paquet d’aéroports, mais celui-ci dépasse tout ce que j’ai vu! Désorganisation totale à l’intérieur, on est obligé de louer les services d’un « guide » pour nous faire traverser les méandres du parcours à travers les différents « guichets ». Les bagages sont stockés à même le sol à l’intérieur, au milieu des passagers, des visiteurs, des hommes de ménage, …sans aucun contrôle. De même, des portes donnent un accès direct aux pistes, où chacun peut aller !
Lors de la dernière fouille, pour pouvoir embarquer, je dois laisser mes biscuits en otage à un douanier pour pouvoir passer.
(Cette photo ne rend pas justice au chaos qui régnait)
Le voyage de retour sera encore plus long que l’aller, avec 2 escales dont la 1ere à Ndola en Zambie, seulement à quelques kilomètres de Lubumbashi, mais de l’autre coté de la frontière là où l’avion peut faire le plein de carburant, ce qui n’est visiblement pas possible en RDC.
A Ndola, l’avion se vide des 3/4 de ses passagers, tous chinois, qui sont tout excités car partent en bus voir les chutes du Zambèze. J’aimerais tant les accompagner !
La 2e escale est de nouveau à Addis-Abeba, où une trop longue dégustation de bière éthiopienne et un décalage horaire de 1 heure manqueront de nous faire louper l’avion !